Leur aventure Erasmus débute par une plaisanterie. Marie-Amélie, alors en L3 Sciences pour l’ingénieur, découvre de manière fortuite le partenariat entre l’UFR MIM et la faculté de mécanique de Ljubljana, en Slovénie. A ce moment-là, elle ne connait pas le pays et s’en amuse auprès de son camarade Justin : « Vient on fait une coloc ensemble l’année prochaine en Slovénie ». Un an plus tard, les voilà dans leur appartement slovène pour un semestre d’étude à 900 km de Metz.
Les Erasmus Days, un départ pour construire son projet
Marie-Amélie et Justin nourrissent chacun le projet de partir un jour étudier à l’étranger. « Depuis le lycée j’envisage une mobilité. » relate l’étudiante. Cette envie les conduit à participer à l’Erasmus Day de L’UFR MIM en septembre 2024. Organisé chaque année, cet évènement propose de découvrir les offres de mobilités étudiantes au travers d’expositions, de tables-rondes et de rencontres. Iels connversent à cette occasion avec des étudiant.es ayant profité d’un échange ERASMUS. Marie-Amélie plaisante alors sur la Slovénie, pays qu’elle ne connait pas et propose à son collègue de s’y rendre l’année suivante.
En route pour la Slovénie !
La plaisanterie de Marie-Amélie finalement se concrétise au deuxième semestre de leur master 1 mécanique. Les deux étudiant.es déposent à l’automne leur candidature. Leur choix pour leur université d’accueil est très rapide.
J’ai toujours été attiré par les petits pays regorgeant de tous types de paysages, montagnes, mer et villes… La Slovénie s’y prêtait parfaitement, confie Justin décidément motivé par l’exploration.
Si vous ne connaissez pas le pays, n’hésitez pas à effectuer une recherche rapide sur le net, la Slovénie possède des paysages magnifiques. Sa capitale, Ljubljana, où nos deux étudiants.es sont parti.es, est traversée par la rivière Ljubljanica qui enchante le centre-ville historique. La ville est aussi bordée d’espace vert dont le parc Tivoli proche de nombreux musées. Pour profiter de ce cadre féérique, Marie-Amélie et Justin ont dû affronter quelques péripéties : « Les démarches administratives sont longues mais il ne faut pas hésiter à poser des questions » soutient Marie-Amélie qui estime avoir grandement gagner en autonomie en devant organiser son voyage en anglais.
Inscrit.es à la faculté de Ljubljana, c’est désormais la problématique du logement qui leur barre la route. Pour Justin, il s’agit d’une grande première car l’étudiant n’a jamais vécu en dehors du domicile familial. Il peut compter sur sa complice qui s’étonne sur place de la procédure locative : « Lors de l’arrivée dans le logement, on ne m’a pas demandé de signer de contrat, de faire un état des lieux ou de verser une caution. » Inquiète, Marie-Amélie en discute avec les responsables des échanges internationaux de la faculté qui la rassure, c’est une situation commune en Slovénie.
Un soutien des Slovènes et entre étudiant.es
Pour venir à bout des démarches administratives et s’intégrer sereinement dans le pays, nos deux étudiants ont pu compter sur la gentillesse des Slovènes. Justin explique : « Les slovènes sont réputés pour être très serviables et respectueux, cela fait de la Slovénie un concentré de sérénité et de bienveillance. De plus, l’université nous a très bien accueillis et accompagnés. » Son acolyte fait le même constat : « J’ai ressenti beaucoup d’entraide et de soutient de la part de toutes les personnes que j’ai pu rencontrer. Les slovènes sont accueillants et toujours prêts à nous donner des conseils. » Les deux étudiants peuvent aussi compter sur leurs camardes de promotions, toustes comme eux en échange. Iels participent chaque semaine aux évènements organisés pour les étudiants Erasmus, weekend touristiques et sorties aux bars… Grâce à l’une de ces soirées, Marie-Amélie et Justin rencontrent un duo de français venus en voiture. « Nous avons ainsi pu faire plusieurs week-ends touristiques à 4 dans les pays frontaliers. » raconte Justin.
Une pédagogie différente entre la France et la Slovénie
L’emploi du temps slovène ne ressemble pas à celui que connaissait nos étudiants de mécanique. Marie-Amélie se rappelle : « Les élèves slovènes débutent leurs cours vers 7h30 pour finir plus tôt. Ils n’ont pas de pauses le midi. » Les modalités d’évaluations sont aussi différentes selon l’étudiante : « Si le contrôle continu est validé, il n’est pas nécessaire de passer les examens finaux. Il y a de nombreux examens et il nécessaire d’obtenir une note supérieure à 10 à chaque examen pour le valider. » Le système ne permet pas de compenser les notes mais l’aménagement de l’emploi du temps a aidé Justin à réussir son année. « Les heures de cours sont limitées à 24h par semaine (la plupart du temps c’est 20h) réparties en 6 matières, ce qui nous laisse le temps de travailler de notre côté et mieux nous approprier les connaissances. Les professeurs sont également toujours enclins à nous aider, légèrement plus qu’en France. » explique l’étudiant.
Un voyage valorisant pour son avenir
De l’aventure et des fous rires, résume Marie-Amélie.
Marie-Amélie résume ainsi son expérience Erasmus+. Avec Justin, ils reviennent en France suivre leur dernière année de master avec des étoiles plein les yeux. Justin qui souhaite travailler à l’international a d’ailleurs choisi de faire son stage en Slovénie et n’est rentré en France qu’à la fin du mois d’août. Il affirme encore émerveiller : « en changeant d’endroit on n’imagine pas combien on évolue. »


